
La traditionnelle photo de groupe

La dernière journée des Rencontres fut l’occasion d’écouter la présentation de l’exposition Cauchemars, d’Yves Chaland, par Eric Verhoest, directeur des Éditions Champaka, puis la conférence de Didier Pasamonik sur La ligne claire et le style atome.Les deux évènements eurent lieu au cinéma Le Margot.
Hier, Stéphane Saint-Emett mettait une dernière main à sa version de NitNit, le personnage de Charles Burns, avant de le présenter à l’auteur, lequel ajouta une touche personnelle au pinceau pour en souligner les yeux.
C’est à la médiathèque que l’on retrouve l’exposition consacrée à la maison d’édition Magic Strip fondée en 1979 par les frères Pasamonik, et qui publia jusqu’en 1990 de nombreux auteurs notamment dans la fameuse collection Atomium.
L’occasion de retrouver certains documents émouvants comme ces lettres de Yves Chaland, ou de Charles Burns.
“Logo de Magic Strip, par Joost swarte. Il ne fut jamais utilisé, n’ayant pas eu l’heur de plaire aux commanditaires passablement prétentieux ” dit le cartel de l’exposition.
Deux lettres d’Yves Chaland adressées aux frères Pasamonik.
Courriers de Charles Burns, recommandé aux frères Pasamonik par Spiegelman. Il sera finalement publié par Magic Strip peu de temps avant que le maison ne soit liquidée.
Quelques photos souvenirs avec Yves Chaland.
Charles Burns présentant la fameuse épinglette de l’exposition universelle de 1958 qui devint le symbole de la collection Atomium.
Hier soir se tenait la traditionnelle soirée de Gala dans le splendide cadre du Moulin des Tours à Nérac, qui débuta par le non moins traditionnel numéro de claquettes et s’acheva avec un mini concert des Docteur Culotte.
Tandis qu’au long du repas, un dessin réalisé par tous les artistes en hommage à Charles Burns circula de table en table pour enfin terminer entre les mains de son récipiendaire.
Parmi les expositions qui sont proposées cette année, l’étonnante installation de Philippe Dupuy nous donne à voir de mystérieuses animations réalisées selon le procédé inventé par Émile Reynaud en 1876.
A voir au château Henri IV à Nérac.